Afro Jazz
Không rõ
Paria vs État
DADDY:
Braver le danger par le glaive et le mic,
Etre une valeur sure pour ma nation et pour mon pack,
Car le merde se propage comme les nuages dans le ciel,
Et les ordures ne sont pas toutes dans les poubelles.
Ceux qui ont d'la caillasses ont d'la caillasse, le billet vert est leur passe,
Ils l'utilisent un max, brassent, achètent et corrompent.
L'esprit du colon fait mouche quand on a des liasses,
Les pétasses te suivent à la trace, oublient même ta bedaine flasque.
Riche riche, tu te sens fort comme Godzilla,
Alors que d'autres vivent comme dans L'Assommoir d'Émile Zola.
En Afrique noire, homonymes, jeunes blacks enfants clamsent,
Pendant que des émirs ont des dizaines de rolls, achètent des slips en diams.
Où est l'égalité, le partage, la raison,
Tous les principes qu'on nous a appris, alors quoi, c'est bidon?
Compte sur toi même dans ce monde de chien,
Car une constitution ne pourra jamais remplacer des vrais liens.
REFRAIN:
Voilà pourquoi j'me fout de l'état,
Le posse Afrojazz représente les parias,
Dans la vie comme dans le rap négro, c'est pure garba,
Donc comprends pourquoi j'fume 2/3 bedo et on y go les gars.
JAHYZE:
`De J à Z, de l'alpha à l'oméga,
L'underground guérilla A.F.R.O. jazz fait un tabac.
Da! dit Jokno, Jahyze, Robo, respecte le flow afro,
Bedo, logo, et le rythme dans la peau,
Guérillero, je suis vokpro, macaque on the mic, mais pas Bozo.
Tu risques pas de me croiser au cirque ou au zoo,
Jaseur pro, c'est la garba, je lance un "à l'assault",
Tout de go sur le tempo, moi je vis pas en thalasso.
D'ailleurs j'ai pas le temps sous les spices lights et les projos,
Pas le choix, je me fight, je défend mon projet comme un prolo.
Au microphone, j'ai pas le temps de perdre mon temps,
Je donne pas dans l'élégant, moi je rentre dedans.
Car quand on est cantonné dans le style Cantonna,
Quand on a des idées hors des sentiers battus, ici bas,
Sous ce climat de vendetta, j'parie sur les parias,
"Smoke kaya, pour chasser les vampias!".
REFRAIN
LUCIEN:
À toi de check ma tech, moi je suis déja suspect,
De dire la vérité, des lyrics sans bagay' coté.
Mon clos me donne des idéaux en lot,
Voila ce qui se passe quand je tchatche sur ma FM.O.
Regarde mon clos, que des negs suspectés qui errent,
Dans les féstivités du rap hip hop encore plus chanmé qu'hier.
Je décompose se boumbaclan,
Je l'accuse de vouloir dépecer mon clan.
ROBO:
La pochane de chame me permet de dealer mon flow,
Dans toutes les técis en passant à la radio.
1974 Rbo arrive dans un monde nouveau,
Où on travaille pour des costard-cravate à la tête de veau.
Pour la plupart homos qui aiment grimper sur le dos des jeunots.
Qui rèvent de seille-o de big bateaux, de goes à gogo,
Pourquoi tu veux tes' la téci qu'encaisse sans cesse?
Les stress qu'exercent les insultes de porc qui nous oppresse.
À notre époque on a plus de l'homme que de son créateur,
Et l'état à comme but d'amplifier cette peur,
Qui nous sert d'excuses pour faire un maximum d'erreurs.
Ce qui ne fait que projeter notre avenir dans l'horreur,
Alors ca flippe, pipe, touche du genhar, mais on ne voit pas le sieur.
Rien ne prouve que cette argent ne lache pas d'odeurs,
Pour faire le bien, il faut qu'il fasse le mal,
Cherche le bien , mais le bien est à l'opposé du mal.
REFRAIN