Afro Jazz
Không rõ

La Téci

DADDY:
Bang, encore une porte de hall qui se déglingue,
Les ados qui jouent les dingues, la cave qui schlingue.
La majorité des jeunes ici sont des trilingues,
Francais, langue du bled, argot ou slang.
Pendant que les tox, atteints cherche de quoi remplir leur seringues,
L'oeil recouvert d'un voile, les mêmes fringues depuis la saint Domingue.
les autres mats ou black, dealent du zelta ou vont à la fac,
Encore faudrait il qu'il aient pécho le bac.
Car les embrouilles et la merde ne sont pas permis seulement le mardi,
Ce n'est pas au sein de l'éducation nationale qu'un jeune s'enhardit, pardis.
Ca serait trop beau, elle serait trop belle, neg' faut user des semelles,
Les diplômes ne font pas l'homme mais le propulse dans l'échelle.
Ce qui explique la merde actuelle,
Excès de zèle qui crée un excedent de jeunes excédés.
La fin du monde est proche, les tendance sont inversées,
Et l'underground sonne le glas.

REFRAIN:
La téci c'est la merde, mais la merde ca endurcit un homme,
D'ici 3, 4 piges renforcés comme bibindome,
Armes à la main comme l'annonce notre tendemain,
Les mômes et leurs aimés seront parés à prendre le trône.

JAHYZE:
Ici, on voudrait faire de la musique, la une des magazines,
Des fanzines, ou de l'underground marchandising.
Montée d'adrédaline en cette fin de nineteen,
J'ai la fureur de vivre pourtant je ne suis pas Jimmy Dean.
Black, brut ou stone on a pas portés les mêmes blues jeans,
Et puis pris comme un voyou, je n'ai rien du zazou sixteen.
Richie et Fonzi eux, vivaient des jours heureux,
Ca parle beubeu teuteu, armes à feu dans nos banlieues.
Léger, contentieux, avenir incertain à la mord moi l'noeud,
Seul maitre de son destin, le raclo se bat comme il peut.
Dans le huis clos étouffant de la zup, isolé, à lui même livré,
Pas de bons ou mauvais plans, forcé de vivre givré.
Je veux être plus fort que sega, niquer la nintendo,
Même au point culminant, malgré tous ces effort ca reste bateau.
Guette les gars du ghetto, pour eux c'est pas du gateau,
La téci, il se voudraient tous assez stocko pour lui tourner le dos.

REFRAIN

ROBO:
L'ado tape des pieds et des mains pour pouvoir changer d'horizon,
Mais l'état n'en a rien à foutre, ca lui plait de le voir vendre du chichon.
Samère le comprend mais comprend aussi qu'il n'y a personne à la maison,
Et à la fenêtre elle crie, pleure en voyant le flic embarquer son fiston.
Ayant comme seul pied à terre la téci ou bien la zonzon,
Abandon de toutes règles sociales pour atteindre son ambition.
La mère regarde derrière elle, elle ne voit qu'une vie baclée,
Elle a cru bien faire de quitter le bled pour un pays ou on ne fait que rever.
Liberté égalité fraternité ca c'est juste pour les francais,
Les neg' et le basané eux peuvent toujours aller se faire enculer.
Ils avaient besoin de leurs ainés pour reconstruire le pays,
Car mettre 4 murs sur pieds, pour eux, représentaient trop de soucis.
Je me retire donc sur le mic pour rejoindre Jahyze blunt freak, Da et Dit,
Respecte le papa, respect la mama,
Et assure leurs derniers pas comme ils ont assuré tes premiers pas.

REFRAIN