Richard Cocciante
Không rõ
Vieille
Le temps perd son temps à rêver.
Les aiguilles ne font qu's'arrêter
Et toi, tu cherches une porte pour t'en aller.
T'as beau dire que tout ca très bien,
Tes grands yeux ne servent plus à rien.
T'as plus envie d'serrer ma main.
Ton ciel bleu est parti plus loin
Pour des nuages de chagrin,
Pour des pluies qui n'en finissent pas d'pleurer,
Pour des matins rideaux fermés,
Buée aux carreaux, les yeux cernés,
L'amour, ça d'vrait pas faire de mal.
Vieille, tu te sens vieille
A cause d'un con qu'a rien compris,
A cause d'un coeur qui a pas grandi.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n'y a pas d'épines
Pour les p'tites filles.
T'as débranché ton téléphone.
D'l'autre côté, y'aura plus personne.
Et même sur ton miroir qui s'éteint,
Tes joues ne sont plus les mêmes,
Tes yeux manquent de soleil.
Il y a deux heures, tu t'voyais belle.
Moi, je veux pas qu'tu te déchires
Pour un amour qui se tire.
Petite soeur, faut pas mourir quand on a mal.
C'est rien qu'un p'tit coup de poing
Qui bascule le quotidien.
On se relève et tout va bien.
Vieille, tu te sens vieille
A cause d'un con qu'a rien compris,
A cause d'un coeur qui a pas grandi.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n'y a pas d'épines
Pour les p'tites filles.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n'y a pas d'épines
Pour les p'tites filles.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Je f'rai beau. Il n'y aura pas d'épines
Pour les p'tites filles.