Mes Aïeux
Không rõ
La capitulation
Écoutez tous, mes frères
L'histoire de ce pauvre garçon
Le fils d'un riche propriétaire
Du comté de Capitulation
Mais pour protéger sa mère
Et sa bonne réputation
Nous mettrons un "X" mes frères
À la place de son nom
Élevé dans la ouate
Une parfaite éducation
Jamais dans le village
On n'avait vu plus beau garçon
Son père avait pour lui
Les plus grandes aspirations
Il rêvait du jour béni
Où il marierait son fiston
Je suis désolé mon père
Mais je ne veux pas m'engager
Avec une fille roturière
Et avoir une petite vie rangée
Peut-être que c'est à la guerre
Que je pourrai assouvir
Toutes mes pulsions meurtrières
Qui ne demandent qu`à sortir
Là mon fils, tu exagères
Tu n'es pas aussi méchant
Et dans le pays, des guerres
Il n'y en a plus depuis trente ans
Oui mais père je veux la faire
Et vous êtes homme influent
Faites-le donc pour me plaire :
Organisez une guerre maintenant !
Et c'est ainsi que débuta la guerre
Qui dure encore aujourd'hui
C'est l'amour aveugle d'un père
Qui fit naître le conflit
Capitulation déclare la guerre
Au canton avoisinant
Les fusils se dépoussièrent
Et c'est "X" qui mène le régiment
Mais très vite, le sang des victimes
Coule sur le champ de bataille
"X" se rend compte de son crime
Il renonce à ses médailles
Reconnaissant parmi les morts
Des amis de son enfance
Mon père aide-moi encore
Mets fin à toute cette violence
Je ne suis pas un fin stratège
Encore moins homme de courage
La guerre est un sacrilège
Où les jeunes meurent avant l`âge
Mon fils j'ai mauvaise nouvelle
Un canon n'est pas un jouet
L'ennemi attaque de plus belle
Ils ne veulent pas du traité de paix
C'est nous qui avons provoqué
Et leurs fusils ne veulent pas se taire
Alors fais de toi un vrai guerrier
Et montre-moi ce que tu sais faire !
Vous préparerez ma tombe
Demain serai premier sur le front
Tant qu`à vivre avec la honte
Autant mourir sous leurs canons
Mais la nuit de l`insomnie
"X" se tranchera les veines
Spectacle sanglant dans le lit
Le père ne montra pas sa peine
Qu'on emmène le cadavre hors de ma vue !
Je le renie, ce n'est pas mon fils
Qu'on le laisse pourrir dans la rue
Ce sera là son dernier supplice
Moi je lui avais donné des ailes
Il n'a jamais pu s'envoler
Ne lui faites pas de place au ciel
Il fera partie des damnés !
Vous voulez une morale
Vous qui écoutez la fable ?
Dites-moi, du fils ou du père
D'après vous qui est coupable ???