Georges Brassens
Không rõ

Oncle Archibald

Oh vous les arracheurs de dents
Tout les cafards les charlatans.
Les prophètes.
Ne comptez plus sur l'oncle Archibald
Pour payer les violons du bal.
A vos fêtes, a vos fêtes.

En courant sus a un voleur,
Qui venait de lui chiper l'heure.
A sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort
Fit de sa majesté la mort,
La rencontre, la rencontre

Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du,
Cimetière
Aguichant les hommes, en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent,
Son suaire, son suaire

Oncle Archibald d'un ton gouailleur
Lui dit va t'en t'faire pendre ailleurs,
Ton squelette
Fit des femelles décharnées
Vive les belles un tantinet
Rondelettes rondelettes

Lors montant sur ses grands chevaux
La mort brandit sa longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul
Et faucha d'un coup d'un seul
Le bonhomme, le bonhomme
Comme il n'avait pas l'air content
Elle lui dit sa fait longtemps,
Que je t'aime
Et notre hymen a tout les deux
Etait prévus depuis le jour de
Ton baptême, ton baptême

Si tu te couche dans mes bras
Alors la vie te semblera,
Plus facile
Tu y sera hors de porté
Des chiens des loups des hommes et des
Imbéciles, imbéciles

Nul n'y contestera des droits
Tu pourra crier vive le roi,
Sans intrigues
Si l'envie te prendra de changer
Tu pourra crier sans danger,
Vive la ligue, vie la ligue

Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paira plus,
Sur ta bête
Les plait il maitre n'auront plus cours
Plus jamais tu n'aura a cour
Bé la tête, bé la tête

Et mon Oncle emboîta le pas
De la belle qui ne semblait pas,
Si féroces
Et les voilà bras dessus bras dessous
Les voilà parti je ne sais où,
Faire la fête, faire la fête.

Reprise du premier couplet.